BEN SLUIJS
FRAANJE / SONIANO / GOUBAND
JOACHIM BADENHORST
THIERRY GOMAR
BENOIT DELBECQ
NELSON VERAS
PIERRE HILI-BLANT
LEVENT YILDIRIM
TRISTAN DRIESSENS
STEPHANE CATTANEO
toutes les masterclass ont lieu à la salle Georges Brassens
Prix:
10€ / masterclass
50€ / PASS pour toutes les masterclass
28.06.18 // 16.00 —> 18.00
23.07.18 // 14.00 —> 15.30
24.07.18 // 14.00 —> 15.30
25.07.18 // 10.30 —> 12.30
25.07.18 // 14.00 —> 15.30
26.07.18 // 14.00 —> 15.30
26.07.18 // 16.30 —> 18.00
27.07.18 // 14.00 —> 15.30
28.07.18 // 14.00 —> 15.30
28.07.18 // 16.30 —> 18.00
23.07.18 //14:00 // salle Georges Brassens
Harmen Fraanje est né à Roosendaal aux Pays Bas en 1976. À peine ses études terminées, le trompettiste Erik Vloeimans lui demande de joindre son groupe avec lequel il va tourner internationalement. Le contrebassiste Hein Van de Geyn lui propose de sortir son premier disque en quartet avec Nelson Veras et Mathieu Chazarenc pour sa maison de disque Challenge Jazz. Il est depuis très actif et joue aujourd’hui partout dans le monde.
À côté du trio Fraanje/Soniano/Gouband, Harmen a un trio avec notamment le trio Reijseger Fraanje Sylla (2 disques parus chez le label allemand Winter&Winter) lequel a aussi composé et enregistré la musique de plusieurs films de Werner Herzog. Il s’occupe de plusieurs groupes et est très demandé en tant que sideman ou soliste.
Harmen joue dans le quartet de Michael Moore, le trio du contrebassiste norvégien Mats Eilertsen qui vient juste d’enregistrer pour ECM, et a joué avec Mark Turner, Malik Mezzadri, Kenny Wheeler, Philip Catherine, Cristina Branco, Stéphane Galland, Tony Malaby, Rick Margitza, Reggie Washington, Ambrose Akinmusire, Theo Bleckmann, John Ruocco, Han Bennink, Ernst Reijseger, Bert Joris, Jimmy Haslip, Jesse van Ruller, Enrico Rava, Toots Thielemans, Dré Pallemaerts, Michael Vatcher, Joachim Badenhorst, Thomas Morgan, Nils Wogram, Fredrik Ljungkvist, Luciano Biondini, Dick Oats, Igor Roma, Trygve Seim, Concordu e Tenore de Orosei, Werner Herzog, Louis Moholo, Eyvind Kang, Groove Lélé des iles de la Réunion, Ferenc Kovács, Kálmán Balogh, Per Oddvar Johansen…
Harmen Fraanje réside aujourd’hui à Amsterdam où il enseigne au Conservatoire, et est fréquemment invité à donner des masterclass et des workshops dans d’autres conservatoires.
23.07.18 //14:00 // salle georges brassens
Toma Gouband est né en 1976 à Manosque et commence progressivement la batterie vers l’âge de 5 ans puis suit un cursus d’étude avec plusieurs professeurs dont Christian Salut à Toulouse et Jean-Marc Lajudie à la Drum School de Limoges. Depuis Toma Gouband a développé son langage et ses instruments l’amenant à jouer à travers le monde avec des musiciens parmi Benoit Delbecq, Evan Parker, Nelson Veras, Magic Malik, Harmen Fraanje, Le Quan Nihn, Michel Doneda, Kim Myhr, Tobias Delius, Jean-Luc Guionnet, Eve Risser, et bien d’autre personnes déterminantes dans son cheminement. La rencontre avec Evan Parker l’a mené à enregistrer un disque en solo exclusivement sur des pierres sonnantes nommé “Courants des vents” (Psi 2011).
Toma a produit plusieurs disques dont : Nyamaropa, 4te avec Magic Malik, Harmen Fraanje et Brice Soniano (astropi 2016) , 1>0 avec Benoit Delbecq et Nelson Veras (astropi 2016) , Balance des Blancs avec l’ensemble “Silencers” (avec B.Delbecq/ N.Ostendorf/ K.Myhr)>(Sofa 2010), 1RDR avec Malik Mezzadri, Harmen Fraanje et Brice Soniano (Cristal 2008), Par4chemins, trio avec Harmen Fraanje et Brice Soniano (Cristal 2005), Sambbu avec Bah Moody, chanteur Peul et le collectif Cyka (Cristal 2013).
Il a participé à plusieur disques dont : Fenetre Ovale avec Eve Risser, Joris Ruhl, Amaryllis Billet et Karl Neagelen, As the wind avec Evan Parker et Mark Nausseef, Trance Map avec Evan Parker et Matt Wright (Psi 2011), Taarang avec Philippe Foch (Signature RadioFrance 2014), No Tori avec Cyril Bondi (insub2014).
Il donne regulierement des ateliers destinés à tous sous forme de jeux autour d’un cercle de pierres sonnantes. En avril 2013 il organise avec le théatre Athenor le festival O pour lequel il a construit l’installation sonore Ondulo composée de 400 cloches en terre et de systèmes de balanciers… Toma est aussi programmateur du festival “Ecouter pour l’instant” depuis 2007, concerts et performances dans les chapelles du Perigord.
“j’utilise les sonorités des cailloux récoltés là et là et tente de jouer un tissu de rythmes entrecroisés, multivitesses, chants indépendants avec, en trame fertilisante vers des naissances de formes, les nombres et leurs relations disposés circulairement. Le cercle est multisens et, selon le point de vue ainsi que les point d’attractions exterieurs-interieurs, devient ligne, triangle, carré, étoile, visage. Les nombres, en tant que symboles de quantités et proportions de periodes-vitesses superposées sont une inspiration forte, une aspiration à jouer, à trouver l’énergie sous-levante, la continuité, la transe.” Toma Gouband
” ll n’y a pas même à « entrer » dans la musique de Toma Gouband : nos oreilles (et yeux, lorsqu’on a le plaisir de le voir à l’oeuvre) sont naturellement invitées par les spectaculaires et inouïs agencements de couleurs de timbres qui composent son univers rêveur et inventeur: silexs, peaux naturelles d’une grosse caisse à l’horizontale parsemée de clochettes ou blocs de bois, branchages et brindilles, cailloux roulés au sol, cymbales inversées recueillant ainsi toute sorte de résonateurs naturels… les cymbales de charleston ont été remplacées par… des pierres, elles aussi… Animée par une pulsation intérieure faite de superpositions de cycles mystérieux comme autant d’horloges disant le temps de la vie en polyvitesse, qui se superposent ou s’entrechoquent, la musique de Toma Gouband transcende l’idée de territoire imaginaire, car elle invite à l’approcher telle un rite social ou encore une cérémonie amoureuse. Un savant tissage de tissus de sons que l’on ressent comme universels, d’un âge ancien, voire préhistorique mais d’une ère à venir ou devenir également, dont la métaphore visuelle pourrait être ces tissus traditionnels Kuba du Haut-Zaïre faits d’étoffes cousues les unes sur les autres, auxquelles on vient ajouter des motifs animés par des agencements rigoureux mais dont la facture semble obéir à des règles transmises aux seuls initiés. Une musique initiée par l’histoire du monde donc, unique, libre de toute contrainte de chapelle, et qui ne répond qu’à sa force intérieure, soit un sommet de l’Art musical. ”
Benoît Delbecq, novembre 2011 notes du CD “Courant des vents”
25.07.18 //14:00 // salle Georges Brassens
Issu d’une famille mélomane, Benoît Delbecq grandit à Bougival et commence d’étudier le piano à l’âge de sept ans avec Nicolle Mollard puis bien plus tardivement avec Georges Delvallée, Jay Gottlieb, Sofia Rosoff. Formé à la musique écrite (Analyse et Écriture avec Solange Ancona au conservatoire de Versailles, avec le compositeur David Lacroix) et au jazz (il a été l’élève de Steve Coleman, Dave Holland, Muhal Richard Abrams, Mal Waldron, Alan Silva, Bernard Maury, Jean-Pierre Fouquey), il évolue la scène internationale du jazz contemporain. Avant d’embrasser une carrière de musicien, il a étudié les techniques électroacoustiques, et a été brièvement assistant-son et assistant-réalisateur.
Delbecq a été l’un des fondateurs et activistes du collectif Hask (1993-2004), en compagnie de Guillaume Orti, Hubert Dupont, Stéphane Payen, Steve Argüelles, Frédéric Briet, collectif basé aux Instants Chavirés de Montreuil dans les années 90 et 2000 et qui a contribué à la vivacité de la scène du jazz contemporain en France avec notamment les groupes Kartet, Thôt, The Recyclers… Il a été également membre du collectif L’Astrolab avec Thierry Madiot et Noël Akchoté. Aujourd’hui il est membre de Bureau de Son qu’il a fondé en 2009 avec Steve Argüelles et Nicolas Becker. Il a également fondé le label dStream en 2016, une division de Bureau de Son.
Delbecq est impliqué dans de nombreuses formations et collectifs : Delbecq Unit, Delbecq 5, Delbecq 4, Delbecq 3 qu’il dirige, ainsi que Kartet, The Recyclers, Ambitronix, PianoBook, Manasonics, Les Amants de Juliette, Poolplayers, Silencers, Four Hands, Medusa Beats et poursuit aujourd’hui de nombreuses collaborations avec Steve Argüelles, Michael Moore, François Houle, Jean-Jacques Avenel, Mark Helias, Marc Ducret, Mark Turner, Emile Biayenda, Mark Helias, Gerry Hemingway, Samuel Blaser, Thomas Gouband, Kim Myhr, Nils Ostendorf, Evan Parker, Han Bennink, Arve Henriksen, Oene Van Geel, Guillaume Orti, Hubert Dupont, Jean-Jacques Avenel, Arve Henriksen, Andy Milne, John Hébert, Gerald Cleaver, Lukas Ligeti, Miles Perkin, Jozef Dumoulin, Joans Bürwinkel, Petter Eldh, et beaucoup d’autres. Il se produit également en solo acoustique ou électronique (MadMacs).
Son activité de producteur le voit produire nombre de disques de ses solos ou orchestres pour Songlines ou Cleanfeed depuis 1996, comme également des disques de Jean-Jacques Avenel (Waraba, 2004), John Hébert (Spiritual Lover et Floodstage, 2008 et 2014) ou encore Samuel Blaser (A Mirror to Machaud, 2013).
La préparation des cordes du piano à l’aide de bois et de gomme est une des marques de fabrique de Delbecq: selon son aîné et pair Fred Hersch, il a su “amener l’âme du jazz au piano préparé de John Cage”. Cette particularité l’a vu développer un champ esthétique original célébrant l’idée croisement de plusieurs pulsations superposées, baptisées polyvitesses par le journaliste Philippe Carles en 1994, en conséquence des travaux de György Ligeti, Ornette et Steve Coleman ou encore des musiques pygmées Aka de Centrafrique. Il a par ailleurs mis au point un principe d’écriture basé sur des calligrammes de son invention ainsi que des principes de proportion basés sur la rythmicité des langues et des formes (arts plastiques, architecture…), le tout agencé au travers d’une approche ludique de mathématiques rudimentaires. Il utilise aussi également les technologies électroniques : auto-sampling, boucles en temps-réel, drum’n bass station… Outre les nombreuses formations qu’il dirige ou co-dirige, ou des projets discographiques qui croisent les chanteurs Katerine, Jacques Higelin, Ashley Slater, il participe régulièrement à des projets multi-disciplinaires : théâtre, danse, cinéma, poésie, arts plastiques. En témoignent les lectures “préparées” avec le poète Olivier Cadiot, ses performances avec Marcelline Delbecq et Eric Vernhes, avec le chorégraphe Thierry Baë, avec les comédiens Irène Jacob et Jérôme Kircher, les metteurs en scène David Lescot, Victor Gauthier-Martin, ou dans le cadre de Manasonics avec Steve Argüelles et le bruiteur et sound-designer Nicolas Becker.
Lauréat de la Villa Médicis Hors les Murs en 2001, il a reçu en 2009 le Fellowship de la Civitella Fundation (New York). Ses disques”The Sixth Jump” et “Circles and Calligrams” (Songlines, 2010) ont reçu en 2010 un double Grand Prix International du Disque de l’Académie Charles-Cros. Parmi une multitude de récompenses attribuées par la critique internationale, “The Sixth Jump” a été présenté dans la sélection annuelle du New York Times “Best 10 discs of pop/jazz 2010”.
Il travaille avec l’auteure Dorothée Zumstein à l’écriture d’un opéra de chambre, Patiente 66, qui sera mis en scène par Marie-Christine Mazzola.
26.07.18 //14:00 // salle Georges Brassens
c – Remi Angeli
Nelson Veras quitte le Brésil à 14 ans pour étudier six mois à l’école de musique ARPEJ à Paris. Il prend des cours d’harmonie avec le pianiste et compositeur américain Jeff Gardner. Il fréquente assidument les clubs de jazz et les master classes. Très sollicité pour sa culture musicale façonnée aux standards brésiliens, il est remarqué par Frank Cassenti lors du tournage du film Just a Dream où il rencontre Pat Metheny. Il forme son premier quartet à l’âge de 16 ans avec Éric Barret, Michel Benita et Aldo Romano avec lequel il joue en première partie de Herbie Hancock au festival Jazz in Marciac, puis au Nice Jazz Festival, Vannes Jazz Festival, etc.
En 1996, Nelson Veras participe au sextet « Michel Petrucciani et ses jeunes lions » avec Detlev Beier (b), Flavio Boltro (tp), Olivier Ker Ourio (hca) et Manhu Roche (d). Il entre dans la classe de jazz du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en 1997.
En 1998, il retourne au Brésil où il se marie, et termine ses études scolaires. Puis il décide de retourner à Paris fin 1999.
Il enregistre avec Aldo Romano en compagnie de Palle Danielsson et Stefano Di Battista. Il joue également avec Brad Mehldau, Gary Peacock, Lee Konitz, Daniel Humair, Michel Graillier, Magic Malik, Alexandra Grimal, Jozef Dumoulin, Gildas Boclé, Sylvain Barou et Jacques Pellen (Celtic Tales), Dominique Di Piazza, Jean-Louis Matinier, Steve Coleman, Mark Turner.
Nelson Veras a créé un jeu de guitare unique et personnel qui intègre la plupart des techniques propres à la guitare classique et une adaptation à un style tout à fait innovant. Pour preuve de sa notoriété, il signe chez Label Bleu puis chez Bee Jazz.
27.07.18 // 14:00 // salle Georges Brassens
Levent Yildirim was born in Ankara, in 1968. Influenced by his elder Brother, Ustad Misirli Ahmet, he began to play Darbuka just after his High School education. After a short musical life in Ankara, he moved to France where he toured with French, African and Egyptian Jazz players.In Egypt, where he went together with Misirli Ahmet, he accompanied well-known national solo players like Mohammed Fuad, Eheb Temik and Muhammad Mohi, on their live performances and studio recordings. He then toured Europe with the famous Egyptian Jazz pianist Fethi selemes band Sharkiyat. In Germany, where he moved to sometimes later, Levent improved his skills making live performances and studio recordings with artists he met; some of them to name are Andreas Advocado, Orientation, Aziza A, Groove Of The Nile and Kamalesh Maitra. Invited together with Misirli Ahmet and Murat Verdi to the «Bahia Percussion Pan Festival» by Nana Vasconselos, he improved his musical universe in contact with latin rythms. Then he went back to Europe, touring Spain as part of the band formed by Misirli Ahmet and Ismaïl Tunçbilek, Sinaï Band.There he made pre-recordings for the album of the band of the Spanish bass player, Carlos Benavent.
28.07.18 // 14:00 // salle Georges Brassens
Fils d’une famille de voyageurs, Tristan Driessens (°1982) passe une grande partie de sa jeunesse en voyageant à travers l’Europe du Sud. C’est en Espagne qu’il découvre le ‘ûd par l’intermédiaire de la musique sépharade et arabo-andalouse.
De 2009 à 2012, il séjourne à Istanbul afin de se perfectionner auprès de son maître Necati Çelik. De retour en Belgique, il obtient des masters en ‘ûd turc au LUCA School of Arts et en musicologie à l’Université Libre de Bruxelles. Aujourd’hui, il est reconnu en Belgique comme l’une des principales références dans le domaine du oud (luth oriental) et de la musique classique turque (makam).
Avec un agenda de 75 concerts par an, Tristan Driessens parcourt le monde au sein d’un large éventail de projets, collaborant avec des musiciens de talent comme Tcha Limberger, Derya Türkan, Kudsi Erguner et Emre Gültekin. Depuis 2011, il assure la direction artistique de l’Ensemble Lâmekân, qui s’est vu décerner plusieurs prix au fil de leurs tournées. En 2016, il se voit attribuer le rôle de directeur artistique de Refugees for Refugees, groupe initié par Muziekpublique et qui jouit aujourd’hui d’une renommée internationale. La même année, il fonde Seyir Muzik aux côtés d’Emre Gültekin, association de recherche musicale et de production de disques. Outre ses activités de concertiste, il donne des cours hebdomadaires pour Seyir Muzik et Muziekpublique.
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